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MARCHAL Henri

Membre titulaire 5e section,
Élu le 14/11/2008

Président de l'Académie des sciences d'outre-mer (2019)
Conservateur général (h) du Patrimoine (musées de France)
Ancien directeur de centres culturels à Bagdad, Tabriz et Saïda (Liban)
Domaines et régions :
Archéologie, islam, patrimoine (musées), langues orientales, droit. Maroc, Liban, Iran

Distinctions :

 

Henri Marchal occupe le poste de conservateur général honoraire du patrimoine (musées de France). Il dirige le Musée national des arts africains et océaniens, situé à la Porte dorée jusqu'à la transformation de l'ancien Palais des colonies en Cité nationale de l'histoire de l'immigration (1979-1994).

Né au Maroc où son père était haut-fonctionnaire dans les services du protectorat, il passe son enfance dans un pays arabe illuminé par la beauté de ses paysages et de ses monuments. Séduit par sa culture, il souhaite mieux la connaître et c’est ainsi que son avenir professionnel se décide. Tout en poursuivant des études juridico-économiques centrées sur les problèmes du Tiers-Monde notamment avec Gaston Leduc, qui dirige sa thèse de doctorat d'État sur La coopération technique en Iran à la Faculté de droit de Paris (1963), il s’inscrit à l’École du Louvre et aux Langues’O pour satisfaire son désir d’Orient. À l’École du Louvre, Jean David-Weill l’initie aux arts de l’islam tandis qu’aux Langues’O (Inalco), Gérard Troupeau, Jean Kassab et Jean Dresch notamment, l’ouvrent aux difficultés de la langue et aux spécificités géographiques des pays arabes. Sa formation universitaire l’oriente vers l’action culturelle qu’il développe (dès 1964) soit au sein du Musée du Louvre (en agissant pour la promotion des arts islamiques dans le cadre d'expositions à Paris et en province), soit à la tête de centres culturels français en Orient (Bagdad, Tabriz, Saïda). Revenu de l’étranger (1979), il est nommé directeur du Musée des Arts africains et océaniens, depuis disparu avec la création du Musée du Quai Branly, et mène diverses missions de coopération muséographique en Méditerranée.

Durant toute sa vie professionnelle - et personnelle - il reste attaché au Maghreb et au Machrek, tant dans le cadre des musées nationaux (auxquels il appartient) que dans celui des services culturels français à l’étranger. Les sinuosités de son parcours ne démentent pas sa fidélité à ses premiers engagements qui se prolongent désormais dans le cadre de la retraite.

Henri Marchal est élu membre titulaire de la 5e section de l'Académie des sciences d'outre-mer le 14/11/2008.