Membre libre,
Décès en 1950
Distinctions :
Robert Randau-Arnaud (né le 16/02/1873 à Moustapha en Algérie, et mort le 04/08/1950 à Alger) réalise une double carrière de gouverneur des colonies et d’écrivain.
Après la Faculté de droit à Alger, il poursuit la préparation de son doctorat à Paris et entre à l’École coloniale (1896). Il participe à la mission du général de Trentinian (1898) et est reçu l’année suivante au concours d’administrateur des communes mixtes avant de servir l’Algérie (jusqu’en 1904). Détaché comme adjoint à la première mission Coppolani, il la rejoint au Tagant et la suit dans l’Adrar.
Il est affecté à Dakar, au Sénégal, par le gouverneur général Roume pour s’occuper des Affaires musulmanes de l’AOF au bureau politique du secrétariat général (1905).
Il crée à Alger la Société des écrivains algériens. Missionné au Maroc pour retrouver les assassins de Coppolani (1907), il revient à Dakar (1908) et reste aux Affaires politiques (jusqu’en 1914). Engagé au début de la guerre, il est démobilisé à la demande du gouvernement général de l’AOF et envoyé en mission dans le Hodh et le Sahel (1917-1919). Il exerce les fonctions d’inspecteur des Affaires administratives du Soudan (dès 1921) et met un terme à la conquête du pays dogon. Affecté au même poste en Haute-Volta (1924-1929), il est promu lieutenant-gouverneur (1929).
Au cours de sa carrière administrative, il effectue de nombreuses recherches sur l’islam et les populations de l’Afrique de l’Ouest tout en collaborant à des revues littéraires.
Admis à la retraite (1936), il se retire à Alger. Il préside le Bureau africain des gens de lettres.
Il est distingué Officier de l’Instruction publique.
Enfin, Robert Randau-Arnaud est élu membre libre de l’Académie des sciences coloniales dès sa fondation en 1923.