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MARIN Louis

Titulaire 5° section,
Décès en 1960

Anthropologue
Ministre
Président de l'Institut international d'anthropologie
Professeur à l'École d'anthropologie
Domaines et régions :
Anthropologie, ethnographie, sociologie, politique, enseignement, direction de périodiques, philosophie, littérature. Angleterre

Distinctions :

   

Louis Marin (né le 07/02/1871 à Faulx dans la Meurthe et mort le 23/05/1960 à Paris) effectue une double carrière de parlementaire et d'anthropologue.

Étudiant des Facultés de Nancy, de la Sorbonne, des hautes études, des sciences politiques, de l'École du Louvre, du Muséum et de l'École d'anthropologie, il dirige ensuite des cours de perfectionnement des instituteurs et institutrices de la Seine (1895-1923). Professeur à l'École d'anthropologie (jusqu'en 1960) tout en dirigeant l'institution, il préside par ailleurs l'Institut international d'anthropologie (1925-1937).

Fondateur-directeur de La Nation, hebdomadaire (1925-1940), puis quotidien du matin (1945 -1946), il dirige les revues de l'École d'anthropologie, de la Société d'ethnographie de Paris et de la Société de géographie commerciale. Élu Président du parti républicain (1925), il exerce aussi comme député de Meurthe-et-Moselle (1905-1951), il est réélu douze fois. Ministre des régions libérées (1924), des Anciens combattants (1926-1928), de la Santé publique et de l'Éducation physique (1934), il est ensuite nommé premier et second au cabinet Reynaud (1940) ; arrêté par la Gestapo, il gagne l'Angleterre (1944).     

Il préside les Amis de la Pologne (dès 1905), de la Roumanie (dès 1924) et de la Yougoslavie (dès 1929). Il exerce conjointement les fonctions de conseiller général du canton de Nomeny (1910-1952) tout en présidant la commission de chômage de Meurthe-et-Moselle (1929-1934), puis son conseil général (jusqu'en 1952). De plus il organise et préside l'Union des conseils généraux des départements de l'Est(1935). Capitaine de réserve honoraire de chasseurs à pieds, capitaine des Forces françaises de l'Intérieur (1940-1945), il est aussi membre de plusieurs réseaux de renseignements militaires et de résistance.

Enfin, Louis Marin est élu membre titulaire de la 5e section de l'Académie des sciences coloniales dès sa fondation en 1923.