Membre titulaire 4° section,
Décès en 1956
Distinctions :
Constant Mathis (né le 19/09/1871 à Ollioules et mort le 18/01/1956 à Paris) effectue une carrière médicale.
Docteur en médecine de l’École de santé de la Marine de Bordeaux (1895), il sert d’abord en qualité de médecin de la Marine avant d’opter pour le Corps de Santé colonial (1902). Attiré par la microbiologie, il est détaché à l’Institut Pasteur de Paris dans le laboratoire du professeur Mesnil (1905-1907). Il dirige l’Institut Pasteur d’Hanoï (1908-1914), avant d’être affecté à celui de Paris (dès 1922), puis il prend la direction de l’Institut Pasteur de Dakar (1924-1937).
Entre temps, il intègre l’Académie de médecine (1928) en qualité de membre correspondant national. Il étudie particulièrement le choléra, le paludisme et les moustiques d’Indochine, l’amibiase dysentérique, la peste, et la fièvre jaune (qui tue son père lorsqu’il a huit ans). Ainsi, on lui doit la découverte de la fièvre récurrente à tiques du Sénégal et la quasi-généralisation de la vaccination de la fièvre jaune en Afrique. Il est promu médecin général des Troupes coloniales (1930).
Enfin, Constant Mathis est élu membre correspondant de la 4e section de l’Académie des sciences coloniales dès sa fondation en 1923, avant d’en devenir membre titulaire le 03/12/1948.