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RIVIÈRE Louis

Membre libre,
Décès en 1959

Avocat-conseil du Ministère des Affaires étrangères
Conseiller à la Cour d'appel de Caen
Délégué départemental de la Croix-Rouge pour le Calvados
Domaines et régions :
Droit, humanitaire, poésie. Siam, Proche-Orient, Russie, Grèce, Turquie, Ukraine, Italie, Maroc

Distinctions :

  

Louis Rivière (né le 03/12/1873 à Paris et mort le 30/06/1959 à Rots, dans le Calvados) effectue une carrière juridique.

Docteur en droit, il est nommé avocat à la Cour d’appel de Paris. Conseiller législatif du gouvernement siamois, il intègre la Commission française de législation qui dote le Siam d’une codification à l’européenne. Il réside en cette qualité à Bangkok (1909-1912). Il accomplit une mission dans le Proche-Orient et en Russie (1913), au cours de laquelle il crée des comités de Croix-Rouge française à Athènes, Salonique (Grèce), Smyrne, Constantinople (Turquie), Odessa (Ukraine), Moscou et Saint-Pétersbourg (Russie). Il est dans ce cadre sollicité en tant que conseil et conférencier de l’Union des femmes de France.

Mobilisé comme lieutenant de territoriale et affecté au 13e Bataillon actif de Chasseurs alpins (1914), il est blessé deux fois en Alsace et reprend du service à la section du chiffre du Ministère de la Guerre, comme chef de bataillon (1918), après une mission près de la Croix-Rouge italienne à Milan et Turin (1917). Il est démobilisé avec une pension d’invalidité à 70% (1919).

Nommé avocat-conseil du Ministère des Affaires étrangères, puis conseiller à la Cour d’appel de Caen (1923) tout en endossant les fonctions associatives de délégué départemental de la Croix-Rouge pour le Calvados, il sera promu honoraire (1941). Président de chambre (1930) il est promu président honoraire (1941). Il est affecté à l’État-major de la subdivision de Caen (1939), et assure la liaison avec la mission anglaise pour créer une base en Basse-Normandie.

Distingué Officier de l’Instruction publique, il est par ailleurs nommé Grand Officier de l’Ordre chérifien du Ouissam alaouite.

Il est nommé membre correspondant de l’Académie des sciences morales et politiques.

Enfin, Louis Rivière est élu membre libre de l’Académie des sciences coloniales le 17/12/1948.