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MEYNIER Octave

Membre libre,
Décès en 1961

Général de brigade
Professeur d'histoire militaire à Saint-Cyr
Gouverneur militaire
Domaines et régions :
Défense nationale, histoire militaire, enseignement, politique, tourisme. Soudan, Sénégal, Niger, Algérie, Tchad, Afrique noire

Distinctions :

 

Octave Meynier (né le 22/02/1874 à Saint-Yriex-la-Perche, en Haute-Vienne, et mort le 31/05/1961 à Alger) réalise une carrière militaire.

Sorti de Saint-Cyr comme sous-lieutenant-officier de l’Infanterie de marine puis de Tirailleurs sénégalais (1895), il est affecté au Soudan (1898-1905) et se consacre à la pacification de la Boucle du Niger. Promu capitaine (1900), il est détaché à l’État-Major particulier du Corps d’armée des Troupes coloniales au Soudan (1901-1905). Après l’École supérieure de guerre (1907), il part pour le Sénégal et le Niger (jusqu’en 1910), puis exerce comme professeur d’histoire militaire à Saint-Cyr, et chef de bataillon (1911).

Officier d’ordonnance du Général Lutaud (1911-1913), il poursuit sa carrière comme gouverneur militaire du territoire des oasis  (1913-1917). Lieutenant-colonel (1916), il est envoyé au front français au 1er régiment de marche de Tirailleurs (1916-1918), avant de servir comme chef d’État-major de la 1ère division polonaise puis d’accepter une nouvelle mission militaire française en Autriche (1918-1919). Colonel (1921), il commande les régiments d’infanterie (jusqu’en 1923), puis prend le commandement du 520e régiment de chars de combat (1923-1925).

Affecté au poste de chef du cabinet militaire du gouverneur général de l’Algérie Viollette (1925-1927), il dirige conjointement les territoires du sud de l’Algérie (1925-1935), tout en étant promu général de brigade (1925). Il crée le service d’assistance aux mères et aux nourrissons et impulse l’ouverture de la circulation moderne au Sahara avec des milliers de kilomètres de piste (1926). Il participera à l’organisation du rallye Méditerranée-Niger et du rallye Méditerranée-Le Cap, ainsi qu’au congrès international du tourisme africain de Costermansville au Congo (1938).

Il est admis à la retraite (1927), pour raisons de santé, dont une amputation de l’avant-bras gauche à Verdun (1918).

Octave Meynier est élu membre libre de l’Académie des sciences coloniales le 06/01/1950.