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MONIER Henry

Correspondant 1° section,
Décès en 1963

Chef des services administratifs de la Banque de Rothschild
Intendant général de 1re classe
Capitaine
Domaines et régions :
Défense nationale, science militaire, finances, intendance, conférences. Tchad, Darfour, Madagascar, Soudan, Côte d'Ivoire, Maroc, Allemagne, Bénin

Distinctions :

  

Henry Monier (né le 10/12/1889 à Annecy et mort le 10/10/1963 à Bry-sur-Marne) effectue une carrière militaire.

Après Saint-Cyr (1912), il est affecté dans l’Infanterie coloniale au Tchad où il prend le commandement d’une section de méharistes dans l’Ouadaï.

Plusieurs reconnaissances sur la frontière du Darfour et dans le Djebel oriental lui valent d’élogieuses citations. Promu capitaine commandant la subdivision de Biltine (Ouadaï) et la 10e Compagnie du Régiment indigène du Tchad (1915), il participe à la capture du Sultan Bahkit du Dar-Sila. Après le commandement de la subdivision de Biltine et de la Compagnie Somalis du bataillon sénégalais à Madagascar (1920), il passe brillamment le concours de l’École supérieure de l’Intendance. Il est détaché à l’École supérieure de guerre (1924-1926). Tour à tour en service au Soudan (1922), en Côte d’Ivoire (1926), et au 4e Bureau de la direction des Troupes coloniales au Ministère de la Guerre (1928), il exerce les fonctions d’adjoint à l’Intendant général de l’AOF puis du Maroc avant d’être nommé directeur de l’Intendance du 19e corps d’armée sur le front français (1939), à la frontière italo-tunisienne.

Fait prisonnier (1940) et en captivité en Allemagne avec son corps d’armée, il est libéré (1945 ) par les Américains et est promu intendant général de 1re classe tout en étant nommé membre des commissions de révision des règlements administratifs. Il passe au cadre de réserve (1946) et entre à la Banque de Rothschild en qualité de chef des services administratifs. Il multiplie alors les conférences, les ouvrages et articles dans diverses revues.

il est distingué Officier de l’Étoile Noire du Bénin.

Enfin, Henry Monier est élu membre correspondant de la 1re section de l’Académie des sciences coloniales le 21/11/1952.