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SIMON Stanislas

Titulaire 3° section,
Décès en 1931

Directeur de banque
Vice-président du Crédit foncier d'Extrême-Orient
Administrateur de sociétés
Domaines et régions :
Finances, comptabilité, direction de banques, administration de sociétés. Angleterre, Inde, Annam, Nouvelle-Calédonie, Chine, Thaïlande, Singapour, Polynésie, Allemagne, Espagne, Italie, Algérie, A. O. F.

Distinctions :

 

Stanislas Simon (né le 22/12/1849 à Strasbourg et mort le 13/07/1931 à Paris) effectue une carrière de banquier.

Il se prépare à sa mission de financier à Londres (1874-1875), puis entre à la Banque de l’Indochine (1876) et après un stage à Paris, il est nommé caissier comptable. L’année suivante, c’est à Pondichéry qu’il est affecté à ce poste, avant de poursuivre à  cette même fonction à Paris (1880). Chargé d’assurer l’intérim du sous-directeur de la succursale de Saïgon en Annam, il est peu après désigné pour lui succéder.

Il revient à Paris pour y exercer les fonctions de secrétaire général (1884) avant d’être nommé directeur quatre ans plus tard, poste qu’il gardera pendant vingt ans. Il étend l’activité de l’Institut bancaire indochinois au monde asiatique et océanien : la banque va ainsi à Nouméa (1888), à Pnom-Penh, à Tourane en Anam (1891), à Hong Kong (1894), à Bangkok (1897), à Shangaï (1898), à Singapour et Papeete (1905). Il est promu administrateur directeur (1909), administrateur-délégué, vice-président (1920) et enfin président (1927). Il réalise de nombreux voyages en Allemagne, en Espagne, en Italie, en Algérie… Président de la Compagnie des chemins de fer de l’Indochine et du Yunnan, il exerce par ailleurs les fonctions de vice-président du Crédit foncier d’Extrême-Orient tout en administrant différentes sociétés telles le Crédit national, la Banque de l’Afrique-Occidentale française, la Compagnie des messageries maritimes

Trésorier de l’Union coloniale française et du Comité d’encouragement aux recherches scientifiques coloniales, il est aussi membre du Conseil supérieur des colonies et du Conseil de perfectionnement de l’École coloniale.

Enfin, Stanislas Simon est élu membre titulaire de la 3e section de l’Académie des sciences coloniales dès sa fondation en 1923.