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PRUDHOMME Émile

Titulaire 4° section,
Décès en 1963

Ingénieur agronome
Directeur du jardin colonial et de l'École nationale supérieure d'agriculture coloniale
Professeur d'agriculture tropicale
Fondateur et président de l'Association du Souvenir indochinois
Domaines et régions :
Agriculture tropicale, enseignement, agronomie, botanique, inspection. Madagascar, Extrême-Orient, Ceylan, Indes néérlandaises et britanniques

Distinctions :

  

Émile Prudhomme (né le 24/09/1871 à Calais et mort le 12/10/1963 à Nogent-sur-Marne) effectue une carrière d’ingénieur agronome.

Après l’École nationale d’agriculture de Grignon (1891) puis l’Institut national agronomique de Paris (1893), il est attaché au Muséum national d’histoire naturelle. Il démarre une carrière coloniale au Service d’agriculture de Madagascar (1896).

Nommé inspecteur puis chef de service et enfin directeur, il s’intéresse particulièrement au café, au quinquina, au tabac, au ricin, au manioc, et à la sériciculture. A son retour en France (1905), il exerce les fonctions d’adjoint auprès de Dybowski, agronome, créateur et directeur du jardin colonial de Nogent-sur-Marne. Il se consacre à l’enseignement puis occupe (dès 1909) le poste de directeur du jardin colonial et de l’École nationale supérieure d’agriculture coloniale.

Il coopère parallèlement à la création de l’École technique d’outre-mer du Havre (1907) dans laquelle il professe l’agriculture tropicale (jusqu’en 1950), ainsi qu’à l’École coloniale. Il installe plusieurs chaires magistrales à l’Institut national d’agronomie coloniale ainsi que des laboratoires. Jusqu’à sa retraite (1939), il s’intéresse à la production agricole des empires français et étrangers où il est souvent missionné : Extrême-Orient, Indes britanniques, Ceylan, Indes néerlandaises, Afrique du Nord…

Membre du Comité supérieur de la recherche scientifique et du Comité international des tabacs coloniaux, il participe aussi au Comité directeur de la Société d’encouragement à l’Industrie nationale dont il devient lauréat (1923). Il participe activement à l’installation de l’Exposition coloniale (1931) et est à l’origine de la fondation après la guerre de l’Association du Souvenir indochinois dont il assume la présidence (jusqu’en 1959).

Enfin, Émile Prudhomme est élu membre titulaire de la 4e section de l’Académie des sciences coloniales dès sa fondation en 1923.