Académiciens 1° section 2° section 3° section 4° section 5° section Membres Libres Membres Associés

HUBERT Henry

Membre titulaire 4e section,
Décès en 1941

Administrateur colonial
Ingénieur-inspecteur général des météorologistes coloniaux
Professeur de minéralogie et de météorologie
Géologue
Domaines et régions :
Sciences naturelles, géologie, minéralogie, cartographie, météorologie, enseignement, physique du globe, administration coloniale. Sénégal, Dahomey, Soudan, Cap Vert

Henry Hubert (né le 17/04/1879 à Paris et mort en 1941 à Paris) effectue une carrière d'administrateur colonial.

Breveté de l'École coloniale, il prépare une licence de sciences naturelles à La Sorbonne tout en recevant l'hospitalité du laboratoire de minéralogie au Muséum (1902).

Embarqué pour Dakar, au Sénégal (1904), il est ensuite chargé par le gouverneur d'entreprendre une carte géologique du Dahomey. De retour en France (1906), il rapporte des milliers d'échantillons de roches, puis soutient brillamment sa thèse (1908).

Il devient administrateur-adjoint de 3e classe des colonies (1907). Envoyé de nouveau à Dakar comme géologue, il organise un laboratoire de recherches géologiques et publie la première carte géologique de l'Afrique-Occidentale française (1911) dont la seconde édition lui vaut le Grand Prix des sciences physiques de l'Académie des sciences. Il participe à la création du Musée géologique de Dakar et organise le service météorologique de l'AOF, jouant un rôle important dans l'organisation et la marche du Comité des travaux historiques et scientifiques de l'AOF dont il assure la vice-présidence pendant de nombreuses années. Après son retour définitif en France, il se consacre à la physique du globe, parvenant aux grades d'administrateur en chef de 1ère classe et de chef de la météorologie coloniale (1923). Il assume en outre les fonctions de conseil technique au ministère des Colonies pour la physique du globe, la géologie et les sciences annexes. Il parvient à faire réorganiser le service météorologique colonial et à créer un corps de météorologistes coloniaux dont il est le premier ingénieur-inspecteur général (dès 1929).

Il conserve jusqu'à sa mort la chaire de minéralogie et de météorologie de l'École coloniale dont il est titulaire dès son retour à Paris. Plusieurs fois lauréat de la Société de géographie, il préside la Société française de minéralogie.

Enfin, Henry Hubert est élu membre libre de l'Académie des sciences coloniales dès sa fondation en 1923 avant d'en devenir titulaire de sa 4e section en 1932.