Correspondant 2° section,
Décès en 1957
Paul de Peyerimhoff (né le 05/10/1873 à Colmar, en Alsace, et mort le 02/01/1957 à Paris) effectue une carrière de naturaliste.
Après l’l’École des eaux et forêts (1894), il occupe tour à tour différents postes de garde général à Sénones puis à Digne, avant d’être appelé à Alger par son frère chargé de la direction des Affaires économiques au gouvernement général (1904). Il y restera toute sa carrière en gravissant progressivement les échelons jusqu’au grade d’inspecteur général honoraire (1936). Il réalise par ailleurs des recherches entomologiques tout en se spécialisant dans les questions forestières nord-africaines.
Il parcourt trois grands théâtres naturels d’observations : les cavernes du Djurdjura en Kabylie qui lui permettent d’appuyer ses conceptions sur le déterminisme de la vie cavernicole chez les arthropodes, le Grand Atlas marocain ainsi que le Sahara central. Il prend part à l’exploration scientifique du Hoggar qui fera de lui le spécialiste des faunes sahariennes avec des recherches basées sur une étude approfondie de quatre-cents espèces de coléoptères (1928). Les rapports entre les insectes et la végétation locale constituent un autre domaine de son activité. Il noue des liens étroits avec les milieux entomologistes français et étrangers.
Il préside les réunions tenues au gouvernement général de l’Algérie par le Comité d’études sur la biologie des acridiens, organisme conçu pour orienter la lutte contre les criquets migrateurs et leurs zones de développement, ainsi que des assemblées scientifiques et des congrès (1931-1939).
Enfin, Paul de Peyerimhoff est élu membre correspondant de la 2e section de l’Académie des sciences coloniales le 23/06/1932.