Académiciens 1° section 2° section 3° section 4° section 5° section Membres Libres Membres Associés

MENIAUD Jacques

Titulaire,
Décès en 1938

Administrateur colonial
Agriculteur
Domaines et régions :
Administration coloniale, économie financière, géographie économique, élevage, agriculture, politique, histoire. Soudan, Mali, Niger, Nigeria anglaise, États-Unis, Angleterre, Belgique

Distinctions :

  

Jacques Meniaud (né le 01/09/1877 à Paray-le-Monial, en Saône-et-Loire, et mort le 02/03/1938 à Bruxelles, en Belgique) effectue une carrière d’administrateur colonial.

Diplômé de polytechnique, il s’oriente vers le corps de l’intendance des Troupes coloniales. Après une année de stage à l’École coloniale, il part pour le Soudan (1901) avant d’être affecté à Tombouctou, au Mali, pour exercer les fonctions d’ordonnateur du budget du territoire militaire.

Après un séjour au Ministère des Colonies, il retourne au Soudan (1905), sur la demande du gouverneur Ponty, afin de collaborer à l’administration civile de la colonie. Il y remplit les fonctions de chef des services financiers puis secrétaire général (jusqu’en 1909). Il profite d’une mission au Niger et en Nigeria anglaise puis de nombreuses tournées d’études au Soudan pour écrire un ouvrage sur la géographie économique du Haut Sénégal Niger. De retour en France, il s’installe en Saône-et-Loire (1911) et se fait mettre hors-cadre. Mobilisé comme adjoint à l’intendance (1914), il finit la guerre comme sous-intendant militaire.

De retour à la politique, il se présente aux élections (1920) mais sans succès, il s’investit alors dans l’élevage et l’agriculture tout en suivant ce qui concerne l’organisation et l’évolution du domaine colonial. Il visite l’Afrique du Nord, les États-Unis, l’Angleterre et une partie de l’Europe.

Il est nommé président des Amis du Mont Beuvray et membre de plusieurs comités ou associations scientifiques.

Il est titulaire de nombreuses décorations coloniales ou étrangères.

Enfin, Jacques Meniaud est élu membre titulaire de l’Académie des sciences coloniales en 1932.